Langues

Sainte-Marie est centre de formation aux examens Cambridge, de la 6è à la Terminale. Nous préparons les élèves et leur faisons  passer ces certifications avec le soutien de l’APEL.

Collège

Anglais renforcé, english way, de quoi s’agit-il ?

L’équipe enseignante de la section « anglais renforcé » et de l’option « english way » nous éclaire sur la spécificité de l’enseignement qu’elle dispense aux élèves et sur ce qu’elle attend d’eux. Elle rappelle en outre que sans vocabulaire, on ne va pas très loin dans une langue.

Il y a deux choses à bien différencier à Sainte-Marie. Premièrement, nous proposons, en sixième et jusqu’en fin de troisième, l’option « english way » à tous les élèves qui le souhaitent. Cette option, c’est deux heures d’anglais supplémentaires par semaine en sixième, et trois heures supplémentaires en cinquième, quatrième et troisième. Elle n’est pas notée parce que nous favorisons essentiellement la pratique de l’oral et que nous ne voulons pas que les élèves qui prennent cette option viennent en cours avec le stress de la note. N’apparaît donc sur le bulletin trimestriel qu’une appréciation. Voilà pour la partie « english way ». Deuxièmement, la section qu’on appelait auparavant « bilingue » a été renommée « anglais renforcé ». Simplement parce que le terme « bilingue » ne correspondait pas à ce que nous faisons et que le terme « anglais renforcé » était plus juste. Cette section est ouverte dès la sixième, mais uniquement aux élèves très motivés, qui ont déjà fait beaucoup d’anglais, et qui ont un bon niveau, proportionné à leur âge bien entendu. Le dispositif « anglais renforcé » inclut la méthode « english way », qui n’est plus dès lors optionnelle mais obligatoire. En conséquence, les élèves qui ont choisi « anglais renforcé » sont notés en « english way ». Ce qui veut dire qu’ils ont des tests écrits et oraux.

Pas un copier-coller des cours d’anglais

« L’anglais renforcé » n’est pas un copier-coller des cours d’anglais classiques, pas plus que l’ « english way ». Nous mettons l’accent sur l’oral et la prononciation, sans délaisser pour autant l’écrit. Les cours sont faits de saynètes, de dialogues, de discussions, de débats… C’est selon les préférences et les habitudes du professeur. L’écrit intervient dans la préparation des saynètes ou des débats entre élèves. Ils cherchent le vocabulaire approprié aux sujets qu’ils ont à traiter et le couchent sur un cahier. L’écrit intervient également sous forme d’exercices quand nous voyons qu’un point de grammaire n’a pas été correctement assimilé.

Une critique bienveillante

En quatrième et troisième, les élèves apprennent à débattre entre eux par binômes. C’est un genre de face à face. Ils choisissent ensemble un sujet, cherchent le vocabulaire, travaillent la prononciation puis développent leurs arguments devant le reste de la classe qui joue le rôle du critique. Un critique toujours bienveillant : « C’était intéressant, on a compris ce qu’ils disaient… » Ou alors : « On n’entendait pas bien, la prononciation aurait pu être meilleure », etc. Comme tout ce que nous faisons, le but de ces mises en situation est de rendre naturel chez eux le fait de parler anglais. Mais pour cela il faut d’abord qu’ils se jettent à l’eau, qu’ils n’aient pas peur de parler devant leurs camarades, qu’ils n’aient pas peur de commettre des erreurs.

Le but, c’est d’attraper le train

Les élèves ont besoin de vocabulaire pour s’exprimer, discuter, poser des questions. Plus le vocabulaire est riche, plus il est facile de communiquer. Mais s’il leur manque un mot pour désigner un objet ou exposer une idée, ils doivent pouvoir passer par un autre chemin, celui de l’image, de la métaphore. C’est un très bon exercice. Par exemple, ils ont devant les yeux la photo d’un fer à cheval, mais ne connaissent pas le mot anglais qui est associé à cet objet. A eux de trouver le moyen de le représenter. Cela donnera, éventuellement (traduit en français, ndr) : « C’est un objet qu’on met sous les pieds des chevaux ». Nous rencontrons tous cette situation dans notre propre langue. Un mot nous manque, parce que nous l’avons oublié, parce qu’il ne nous vient pas ou simplement parce que nous ne le connaissons pas. Donc, nous contournons le problème au moyen d’autres mots pour nous faire comprendre des autres. Imaginez que vous êtes dans une ville, en Angleterre. Vous avez un train à prendre, mais vous êtes en retard et vous ne savez pas où se trouve la gare. Vous abordez quelqu’un dans la rue. Dans l’urgence, vous ne trouvez pas les mots justes. Eh bien, tant pis si c’est un peu du charabia. Si votre anglais est correct et bien prononcé, tant mieux pour vous, mais le but, c’est d’attraper le train !

C’est comme le sport ou la musique

Les élèves acquièrent un paquet de mots et de notions grammaticales dans les cours d’anglais dits classiques (les cours du programme), sans compter tout ce qu’ils apprennent en « anglais renforcé » et en « english way ». Mais au moment de parler, ça ne vient pas. C’est le principe de la boîte de legos en désordre. Or, aussi bien à l’oral qu’à l’écrit, il n’y a que l’entraînement pour progresser. C’est comme le sport ou la musique. Plus on pratique, plus c’est facile. Ils doivent utiliser et réutiliser la langue sans cesse. Car ils ont tendance à l’oublier, faute de s’en servir. Nous insistons auprès d’eux sur le fait que le vocabulaire vu dans les cours d’anglais classiques n’est pas seulement destiné à remplir le cahier. Il doit servir.

Notes or not notes ?

Faut-il noter ou non les élèves de l’option « english way » ? En tout cas évaluer leur niveau tout en les valorisant, et sans que les notes entrent dans le calcul de la moyenne générale. Nous nous sommes posé la question lors de la dernière journée pédagogique, avec tous les professeurs d’anglais. Car nous avons constaté que certains élèves se laissent un peu aller, n’apprennent pas le vocabulaire fourni. Ils partent sans doute du principe que, n’étant pas notés, ils peuvent se dispenser de travailler. Ce qui est dommage. Avec deux ou trois heures d’anglais de plus que les copains pendant quatre ans, ils doivent arriver en seconde avec un bagage bien rempli ! Il faut également penser aux parents qui paient les heures supplémentaires. Nous avons donc fait un petit sondage auprès des élèves. Oui a un système d’évaluation, ont-ils répondu, mais à condition que ça n’entre pas dans la moyenne générale.

Section anglais renforcé au collège

Lycée

DNL (Discipline Non Linguistique enseignée en anglais) en Histoire Géographie / Section Européenne.

Mobilité individuelle

Des échanges individualisés de quelques semaines en Europe dans des établissements partenaires.

Maristen Gymnasium Fürstenzell, Allemagne http://www.mgf.de/

Istituto di Istruzione Superiore DENINA PELLICO RIVOIRA, italie, https://www.denina.it et Liceo G. Bodoni, Saluzzo, Italie, http://www.liceobodoni.it/

Quelques-uns de ces établissements sont, comme nous, sous tutelle des Pères Maristes. D’autres avec qui nous n’avons pas d’échanges d’élèves à ce jour, font également partie de ce que l’on peut appeler le réseau Mariste. Nous sommes maintenant en contact régulier avec ces établissements. Ensemble nous construisons pas à pas un avenir commun pour nos jeunes. La congrégation vient de publier sa charte linguistique, qui confirme son statut de réseau multilingue. Notre ambition, dans ce réseau, est bien sûr de faire profiter nos étudiants de cet atout.

Blog des maristes en Europe

Lire l’article sur le Blog Mariste